L’ère d’un renouveau
Vue comme un nouveau départ, “la Noël” avait tendance à bouleverser le quotidien. Afin de purifier aussi bien son âme que son environnement direct, les savoyards réalisaient un grand remue-ménage : ménage, lessive et soin du corps étaient de rigueur. L’idée, était de repartir sur une page vierge pour la nouvelle année.
Les concoction de pâtisseries
Nous le savons bien, qui dit savoyards, dit gastronomie locale. Des fours, s’échappaient de douces effluves de pains, de rissoles et de tartes. Tandis que, les hommes s'affairaient à préparer du saucisson, du jambon et du boudin. Certains appréciaient encore, creuser une bûche pour la remplir de noix et châtaignes, avant de la disposer dans la cheminée. Bons vivants, au Refuge de Marie-Louise, nous aimons particulièrement faire perdurer les traditions culinaires en vous proposant une sélection des meilleures recettes de Savoie : verrines, viandes, gratins et tartes sauront égayer vos papilles en ces jours de fête.
Le choix de la bûche de bois
S’il y avait bien un sujet sur lequel ne pas plaisanter, c’était : le choix de la bûche de bois. Destinée à crépiter au coin du feu, elle était soigneusement choisie car destinée à résister toute la nuit dans l’âtre. Il était donc important de choisir la plus dense et robuste. D’autant plus que, afin de la faire flamboyer davantage et s’assurer une belle flamme blanche, certains puristes l’arrosaient d’eau de vie tout au long de la soirée.
Le Père Noël de Savoie
Imaginez la scène : la belle table de Noël est dressée, les délicieux mets disposés ci-et-là et le crépitement de la cheminée se fait entendre. Tout est enfin prêt pour passer une belle soirée à se raconter contes et légendes de Noël avant de recevoir le Père Noël. D’ailleurs, nous ne parlions pas de Père Noël mais de Père Chalande ! Oubliez les rennes, les lutins et le tintement des clochettes, le Père Chalande était moins excentrique. gée, doté d’une longue barbe et simplement vêtu, il visitait les maisons savoyardes, dauphinoises et genevoises.